Acte I : Insomnia (L'Insomnie) -IMPORTANT!!!-

[HRPG] : Enfin j'ai fini cette partie du rp, qui m'occupait depuis bien longtemps !!! Je vous explique... Ca peut se résumer comme une tragédie en 4 actes... Quatre scènes donc, qui forment un tout, L'Insomnie, Le Cauchemar, Le Sursaut (un entraînement), Et le Réveil, qui se déroulent sur un intervalle de.... hmm... trois jours, si ma mémoire est bonne.
Et au réveil, certaines personnes changent...
Ps : pardonnez-moi si mon latin n'est pas excellent, je n'en fais plus depuis 2 ans ^^
Ps 2 : Pour la chrono, c'est après ton retour Akura, et bien après la mission chez l'Akatsuki...

Dans la grande chambre de sa demeure d'Ea, Akiyo gisait. Sur sa joue froide et pâle tombait un clair rayon de Lune.

La jeune kunoichi ne parvenait pas à trouver le sommeil. En vain elle avait bu les breuvages somnifères qu'elle avait appris à préparer en broyant les herbes secrètes, en vain elle avait arpenté les couloirs jonchés de tatamis de la maison que n'illuminait plus aucune lumière. Elle s'était relevée pour saisir encore une fois le katana des Higure, pour planter encore une fois l'arme dans le cœur d'une cible, elle avait tenté d'épuiser et son corps et son esprit, plongeant ses sens dans la chaleureuse ivresse des rêves. Rien n'y faisait.

Alanguie dans l'obscurité de la chambre, elle se tournait et se retournait dans son lit, cherchant un angle confortable. Puis cessa. Les yeux grands ouverts dans l'ombre, elle se tenait à présent immobile, consciente que l'effort qu'elle faisait pour trouver le calme ne la mènerait nulle part. Maintenant, loin des joies, des problèmes et de l'activité de la journée, de toutes ces choses en somme qui lui occupaient l'esprit, elle se retrouvait seule, seule avec ce silence qui résonnait comme un cri à ses oreilles, seule avec cette nuit, qui l'envahissait, qui pensait sur elle de tout son sombre poids, qui semblait vouloir la comprimer, l'enserrer, l'étouffer...

Rien que le silence, et le battement de son cœur...

Rien d'autre, dans ce cœur dont les sons étaient bizarrement amplifiés à son oreille, que cette sensation diffuse, une crainte sans objet, une peur inexpliquée, comme une terreur d'enfant, qui naissait telle un mauvais présage.

La peur... La PEUR... LA PEUR

Elle ne craignait pas quelque chose de physique. Elle savait bien que le pire danger qu'elle pourrait jamais courir viendrait d'elle-même, et, à cet instant, Hachibi se tenait aussi silencieux que la mort. Non. Sa peur était d'une autre nature. Elle craignait pour quelque chose. Elle ressentait confusément une impression terrible, comme si un être vague et monstrueux, embusqué partout à la fois, menaçait soudain ce à quoi elle tenait.

En vain elle tenta de repousser ces fantômes. Lorsque l'odieux pressentiment devint si fort qu'elle ne put y tenir, elle prit une décision. Elle avait besoin de changer d'air. Elle rejeta nerveusement draps et couvertures, et se leva.

La lueur de la lampe vacillait. Akiyo passait un kimono couleur de nuit. Sa lèvre esquissa un pli dur dans la flamme lorsqu'elle ouvrit le petit coffret de bois sculpté, en sortit l'arme. On ne savait jamais ce qu'il pouvait arriver... Les griffes d'Akura s'adaptèrent à ses doigts comme si elles n'avaient jamais connu d'autre place.

Un clair rayon de Lune tombait sur l'oreiller blanc.

Akiyo était partie.

Le ciel de deux heures du matin étendait sur elle sa nuit secrète. La jeune kunoichi, inquiète encore, se mit en quête d'un lieu où elle pourrait retrouver un peu de sérénité. Elle quitta Ea. A la lisière du village, les deux ANBU qui étaient de garde à cette heure avancée s'étaient jetés en avant pour lui faire obstacle, geste aussitôt suspendu lorsqu'ils l'avaient reconnue. Ils avaient voulu engager la conversation, ce qu'ils faisaient souvent habituellement, mais quelque chose en elle les en avait dissuadé. Un frisson les avait parcourus lorsqu'ils avaient remarqué son visage hâve, ses yeux cernés. Elle avait l'air... hanté. Mais ils n'eurent aucun commentaire. Et ce fut en silence qu'elle franchit les portes. Le silence s'amplifiait en dehors du village, jusqu'à devenir total. On n'entendait pas un bruit, pas un cris d'oiseau, pas même des relents de brise nocturne. Dans cette atmosphère ouatée Akiyo marchait au hasard. Ses pas se dirigèrent vers les Plaines, dont la surface argentée scintillait faiblement sous les étoiles. Au poing d'Akiyo, les griffes brillaient...

» Acte II : Incubus (Le Cauchemar)