L'arriver d'un Personnage mystérieux[Libre]

Le temps tourne comme toujours et s'arrête un moment puit recommence.
Un Jour de Soleil qui couvrait Ea,un étrange Jeune homme agée de 26 Ans arrivat devant les Porte d'Ea et regardat les Porte avec un sourire.Les Garde poster devant les Porte regarderent le Jeune Homme et un des deux Garde approchat

Que voulez vous Monsieur?

Le Jeune Homme prit du temps avant de Répondre mais il dit avec un sourire

-On dirait que le village est finalement reconstruit.......Hum vu qu'il n'y a personne dans mon village j'aimerais bien allez parler à quelqun d'important.

Toujours avec son Airs Jovial,le Jeune Garçons avait un Chakra tel qui se dégageat jusqu'au Bureau de L'Eakage.En fait le jeune Garçons n'était autre que Kemi!Le Jeune Kazekage,il avait retrouver l'usage d'un de ces Yeux.Il allat vers la Porte et senit un Chakra arriver vers sa Position.Kemi se contentat de sourire et vit arriver......

Akura marchait, observant les différents villageois, certains pleurant leurs maisons, leurs familles, d'autres reconstruisant leur passé. C'est en arrivant vers les portes qu'elle vit une jeune femme qui serrait un bébé fiévreux contre elle.

-Lai... laissez-moi passer!!

-Désolés, mais l'Eakage n'a pas donné d'ordres alors vous ne pouvez pas quitter le village...

-Mais JE M'EN FOUS de l'Eakage... ce... ce monstre à ruiné ma maison!! Avec elle, nous sommes tous en danger de mo...

Akura tapota sur l'épaule de la femme qui sursauta en criant à demi.

-Vous pouvez partir... mais...

Akura observa l'enfant.

-Ce... ce bébé est blessé, non?

-Ne l'approchez pas!!

Sans tenir compte de la remarque de la mère, Akura observa l'épaule de l'enfant, où gisait un éclat de décombre, enfouit dans la chair et le sang de l'innocent. Quand Akura voulu retirer la blessure elle reçut un coup de poignard dans le visage. Aussitôt sa peau se reconstruisit tandis que les gardes menaçaient la femme...

-Laissez-la. Libre à elle de s'enfuir avec un enfant mourant que je pourrai soigner... après tout, je ne force personne...

La femme partit en courant, le kunai imprégné de sang dans la main. Akura remarqua alors Kemi, qui l'observait. Sa haine se réveilla. Elle se dirigea vers Kemi et lui lança, un rictus aux lèvres:

-Qu'est-ce que tu viens faire ici??? Tu sais pourtant que tu n'es pas le bienvenu...

Elle frissonna en se rappelant que Kemi avait vu ses peurs. Au fond d'elle, Kara commençait lentement à murmurer:

"Je peux le tuer si tu le veux... il te suffit de me laisser..."

Elle ne répondit pas, et fixa Kemi d'un air de défi.

Kemi regardat Akura avec ces Yeux Blanc comme la neige,il souriat puit lui répondit d'un ton normal

-Hum on dirais que je ne suis pas le bienvenue ici,pourquoi?Est ce parce que j'ai laisser Kyubi prendre le contrôle de mon corps et que peu après ton Démon est fait la même chose avec toi?Ou serait ce parce que Kyubi est réussit à utiliser une de mes technique pour voir tes Peurs?

Les Garde chuchotèrent et Kemi vit de la colère dans les Yeux de Akura,prête à tuer Kemi

-On se calme,je ne suis pas venu pour me battre,je suis venu pour discuter de toute façons si nous nous battons ici,nous risquerions de détruire les Porte D'Ea Akura et tu le sais.

Kemi vit qu'Akura se calmat,il soupirat puit lui dit gentiment

-Au faite comment va Eichiro?Mon élève n'a pas fait de bétise ou ne c'est pas bêtement envoyer à l'Hopital en s'entrainant trops sur la première technique que je lui est enseigner?

Akura soupira.

-En fait, c'est vrai que c'était pas toi... imbécile... si j'étais pas autant crevée je t'aurais chassé, je crois...

Elle regarda derrière elle, le village à peu près en état, les habitants, certains préparant leur bagages... mais ils étaient en minorité. Puis, repensant à la femme et son enfant, elle se passa la main sur le visage. Malgré le fait que la blessure ai cicatrisé, la marque du sang était toujours là...

-... Eichiro va bien, et d'après ce que je sache il n'a pas fait de bêtises...

*Excepté celle de vouloir me sauver... et de ne pas avoir tenu sa promesse.*

Puis elle repensa au combat, à tout ce qu'elle avait vécu. En fait, elle se haïssait encore plus car maintenant Kara avait obtenu plus que la haine d'Akura; sa peur.

Akiyo lâcha l'enfant qu'elle avait pris dans ses bras.

-Voilà, il est à vous...

Elle eut un drôle de sourire en regardant le mioche s'égailler dans la poussière. La jeune shinobi semblait souriante lorsqu'elle portait assistance aux familles, mais qui l'aurait regardée un peu mieux aurait fait voler en éclats ce bonheur de façade. En vérité, Akiyo était terriblement inquiète. Et elle prenait sur elle pour afficher un visage confiant, pour ne pas laisser ce masque figé se déchirer et montrer à tous le gouffre de son coeur.

Où donc était Akura?

Akiyo avait vu sa Kage s'éloigner dans un moment de désespoir, et depuis, impossible de remettre la main dessus. Elle souffrait, c'était clair comme le jour. Et son bras droit n'avait pas besoin d'empathie pour souffrir également.

Elle s'attirait les regards confiants et reconnaissants de la famille qui couvait l'enfant des yeux. Et ces regards bienveillants l'anéantissaient, car elle savaient qu'ils n'auraient pas réservé le même à Akura. Elle avait soudain envie de hurler, de leur cracher la réalité au visage, de leur dire n'importe quoi qui puisse la discréditer. De leur dire la vérité.

"Vous en voulez à votre chef, mais elle n'y est pour rien. Ce n'est pas elle. Elle ne veut que votre bonheur."

Mais jamais ils n'auraient exprimé leur rancoeur devant elle, et elle ne pouvait parler sans raison. Elle ne savait pas quoi faire. Aucun de ces villageois ne se trouvait dans le bureau, cet instant où tout s'était effondré, et seul un nombre réduit de personnes savait ce qu'il s'était réellement passé.

Et si elle racontait, combien la croiraient?

Le pire était qu'Akura continuait à se sentir coupable. Sans raison, car ce n'était pas elle qui avait perpétré tous ces crimes. Cela aurait pu arriver à n'importe qui.

"Cela aurait pu être moi..."

Akiyo se raidit, et coupa brusquement court à ses réflexions. Elle avait soudain ressenti une présence. Quelqu'un arrivait. Laissant là la famille à nouveau réunie, elle se hâta vers les portes du village. Il y avait là un jeune homme qu'elle reconnut immédiatement. Kemi tentait d'entrer, et manifestement Akura n'était pas de cet avis. Le vent soufflait, et elle ne put saisir la totalité de ses paroles.

-... bêtises

Akiyo se rappela alors que Kemi possédait le pouvoir de lire les peurs les plus intimes, et qu'il connaissait celle d'Akura. L'ambiance s'alourdissait de seconde en seconde. Akiyo s'avança, se rendant visible aux yeux de sa Kage et du visiteur.

Kemi souriat puit regardat Akura,il se posat contre un arbre et regardat le ciel qui était pour une fois clair.Il soupirat

-Hum c'est vrai qu'il n'est pas du genre à faire des bêtise,mais il est parfois tellement obtimiste qu'il en oublie sa santé.Un Sensei est bien capable de le savoir si sa touche un de ces élève non?

Il souriat puit vit Akiyo le Bras Droit d'Akura arriver,il la regardat d'un air Jovial mais il savait qu'Akiyo se demandait pourquoi il était ici alors qu'il savait lire les peurs des Gens avec sa technique la plus cruel que Kyubi est utiliser pendant qu'il ne ce contrôlait pas,le pire Genjutsu qu'il connaissait...Kemi prit soudain un visage mi-joyeux mi-triste puit il regardat Akiyo

Hum bon je crois que je vais devoirs rentrez chez moi,Akura si tu voit Eichiro un de ces jours passe lui le bonjours de ma part,et au faite je sais qu j'aurais dû le faire avant mais désoler d'avoir laissez Kyubi s'échapper de sa Cage et qu'il est utiliser un des technique les plus infâme que j'ai inventez.Akura ne t'en fais pas je n'utiliserait pas tes peurs contre toi et contre Akiyo.

Kemi se retournat et courut vers la direction de Suna,mais sans que els autres ne le sache,il parler avec Kyubi

*Les Trois Démon était réunit il y à peine un instant,s'il avait été Lacher il y aurait eu un Carnage,Kemi n'essaye plus de t'aprocher de Jinchuuriki*

*Il a peu de chance que je suive ton conseil mais je m'en souviendrais Kyubi*

Kemi disparut de la vu d'Akura et d'Akiyo pour allez vers Suna

Akura tourna le dos à Kemi. Quand elle vit Akiyo, elle pressa son pas, évitant de croiser son regard. Pour ne pas être reconnue de loin par les habitants, elle avait mis une cape noire autour de ses épaules et maintenant elle en rabattait le capuchon. Elle tentait de ne pas écouter la voix de Kara qui résonnait dans son esprit comme un mal de tête.

"Bien sûr que tu te caches... et tu sais quoi? Maintenant je vois bien que tu me crains... tu as changé depuis ce jour où tu m'as invoquée... tu fais tellement pitié..."

De rage, Akura enfonça son poing dans un mur. Elle murmura:

-Tu ne connais rien de moi...

"Je sais juste que tu caches ton visage et que tu fuis ton amie... rien de plus."

-Après ce qui as été fait, je doute qu'elle puisse encore me pardonner... alors être mon amie...

Elle resta ainsi, trop faible pour continuer.

Akiyo, de même que sa Kage, restait interdite. Kemi s'en était allé, revenant vers Suna, et quelque chose l'avait convaincue qu'il s'était senti gêné en sa présence. Peut-être les souvenirs de ce qu'il s'était passé au Refuge dans les montagnes étaient encore trop présents à son esprit... Akiyo, quant à elle, avait eu bien d'autres soucis depuis le Refuge, et toute trace de colère envers lui avait disparu de son esprit. Et puis, elle avait lu le remords, la douleur dans ses yeux. Elle n'avait pas même eu le temps de lui dire qu'elle ne lui en voulait plus.

"Nous nous battons tous contre nos propres fantômes...", pensa-t-elle avec une profonde mélancolie.

Dans ces conditions, comment faire face? Comment réconforter ceux qui souffrent à côté de nous, si notre culpabilité nous aveugle, nous empêche de les voir souffrir?

Akura s'éloignait lentement, sans faire attention à sa présence. Ses épaules enveloppées de noir s'effaçaient dans le chemin, et Akiyo réalisa qu'elle n'osait pas croiser son regard.

Elle hésita. Elle pensait que sa Kage avait besoin de se retrouver seule, plus que toute autre chose. Elle ne pouvait pas se permettre de l'en empêcher. Mais après? Akiyo connaissait par coeur ce sentiment, cette honte mêlée de remords qui vous dévorait après l'horreur. La malédiction du Jinchûuriki. Sa propre malédiction.

Akura ne voudrait sûrement pas reparaître devant le village. Elle allait errer, quelque part, n'importe où, tant sa culpabilité l'étoufferait. Alors qu'il fallait au contraire qu'elle convainque le village de son innocence.

Et elle allait se perdre encore une fois.

Akiyo ne voulait à aucun prix laisser partir son amie. Plutôt se découper elle-même en morceaux. Elle appela doucement :

-Akura?...

*Non...*

Akura enleva son poing maculé de sang du mur où il avait laissé une marque indélébile. En entendant la voix d'Akiyo, elle se remit à marcher, sa cape noire usée voletant derrière elle. Elle ne voulait plus croiser son regard, se rappeler sa faiblesse, et ce qu'elle avait vécu en voyant Kara la blesser... non, elle ne voulait plus souffrir. Ni faire souffrir. Une larme écarlate coula le long de son visage maigre puis tomba sur le sol. Elle l'essuya furtivement, continuant de marcher. Il ne fallait pas qu'elle continue à s'attacher aux autres, elle ne le méritait pas.

"Hin hin... comme quoi le pire n'est pas passé... tu aurais pu empêcher que cette fille soit blessée..."

Akura ne répondit pas, serrant les dents. Elle trébucha, se rattrapa à une colonne (Dieu sait ce qu'une colonne faisait là...). Elle se sentait lâche et misérable, mais n'extériorisait pas ses sentiments. Elle était restée à Ea, mais maintenant elle doutait...

*S'il te plaît Akiyo, laisse-moi... j'ai suffisamment fait de mal comme ça...*

Akiyo doutait.

Chaque fois elle avait agi selon son coeur, faisant ce qu'elle croyait être juste avec obstination. Mais là, en ce moment précis, son coeur était comme morcelé, divisé en deux par la souffrance de son amie. Une partie d'elle-même voulait respecter sa douleur, et lui demandait de la laisser en paix. L'autre voulait qu'elle revienne, qu'elle se batte, qu'elle affronte les habitants d'Ea et leur regard, car elle était sûre qu'elle en ressortirait grandie.

Elle ne voulait pas forcer Akura, même si elle prenait le mauvais chemin. La décision lui appartiendrait, et à elle seule.

Elle regarda, se rapprochant de sa Kage, ses doigts crispés enlacer la colonne, et vit qu'elle n'allait pas bien. Pourquoi devait-elle autant souffrir?

Pourquoi était-il si difficile pour elle de choisir le bonheur?

Et pourquoi se sentait-elle autant coupable?

Elle le comprenait, ayant eu à ressentir les mêmes choses. Mais elle n'arrivait pas à l'admettre. Pas de la part de sa petite soeur, pas de la part de celle qui aurait mérité bien davantage qu'elle de vivre heureuse.

Au plus profond de son coeur, quelque chose hurlait. Son empathie s'était réveillée, et lui faisait ressentir avec plus d'acuité encore les émotions de son amie. Souffrance. Douleur. Blessure.

Elle ne voulait pas qu'elle parte, et ne pouvait cependant la contraindre à rester.

Akiyo se laissa glisser au pied de la colonne et resta là, les épaules agitées de spasmes silencieux. Le vent rugissait. Le temps semblait s'être dilué. Elle attendait. Ses yeux tristes brûlaient, obstinément fixés sur Akura.

Akura, sentant la présence d'Akiyo, ne dit rien. Elle ne bougea pas, mais ses cheveux tombèrent et masquèrent son visage. Une larme de sang tomba sur le sol. Elle tournait le dos à son bras droit, et plus sa main se resserrait sur le marbre froid, plus Kara lui parlait. Inlassablement, comme un poison se répandant dans son sang... maintenant elle frissonnait. Elle n'osait pas jeter un regard à Akiyo, et gardait la tête baissée. Au bout d'un instant, elle fit un pas en titubant. Elle murmura faiblement:

-Si tu savais combien j'ai mal, Onee-chan...

Elle fit un deuxième pas, et continua de marcher à travers les rues du village de l'air, laissant derrière elle des larmes tel du sang sur le sol froid... son âme apparut à ses cotés, mais elle ne dit rien. Elle se plaça à coté d'Akiyo sans rien dire, abattue.

Akiyo leva la tête. Son visage était blême, ses yeux gonflés de sanglots qu'elle ne pouvait laisser couler.

-Je m'en doute bien, petite soeur...

Elle se relevait lentement. Se rendit compte qu'Akura avait lâché la colonne et marchait. Elle sentait que Kara n'avait pas cessé de la tourmenter. Comment faire? Comment faire pour alléger sa peine?

Elle avisa l'âme d'Akura qui s'était placée à son côté. Le petit être ectoplasmique semblait lui aussi souffrir. Akiyo regarda pensivement le ciel. Un soleil timide se montrait, malgré le grand froid. Elle se concentra, afin de ressentir son énergie, et créa une sphère dorée et luisante, qu'elle tendit à l'âme en souriant doucement. Rien d'autre qu'un peu de chaleur. Sa voix avait eu du mal, tout à l'heure, à sortir de sa gorge, alors elle chanta, comme une incantation, d'un ton rauque et pénétrant, une chanson triste.

Akura s'en allait, pleurant des larmes de sang. Elle s'élança à sa suite dans les rues.

Les villageois commençaient à se regrouper au-dehors. Ils les regardaient passer, s'interrogeant sur le prodige de ses pleurs. Akiyo espérait qu'en voyant ce spectacle, ils comprendraient que leur chef était innocente.
En attendant, elle les suivait du regard, l'éclat de ses yeux défendant à quiconque de la blesser.

L'âme d'Akura suivit Akiyo, tenant dans sa main la sphère de soleil, reconnaissante. Akura, quant à elle, continuait de marcher, le visage masqué et par ses cheveux et par sa capuche. Elle sanglotait silencieusement, tel un fantôme dans la rue. Elle voulait dire à Akiyo de la laisser tranquille, mais elle n'y arrivait pas. Elle sentait le regard des curieux, tantôt brûlant, tantôt acide, et elle finit par se retourner, faisant face à Akiyo sans pour autant la regarder dans les yeux. Son âme murmura:

-Un dicton zen disait que "quand les hommes s'enchaînent eux-mêmes il n'y a pas besoin de corde"... moi j'aimerai tant qu'elle puisse enfin sourire, vivre en riant et sans se soucier de son passé, mais elle ne m'écoute plus... et j'ai peur car maintenant elle a peur elle-aussi...

Akura n'avait pas entendu. Elle continuait de pleurer, une petite mare de sang se formant à ses pieds.

Akiyo répondit :

-Alors, il reste un espoir... Car cette corde, ce n'est pas elle qui l'a créée... Akura ne supporte pas d'être esclave... Elle ne renoncera pas à se battre...

Ses prunelles devinrent plus sombres tandis qu'elle terminait mentalement :

"Ou sinon nous sommes perdus..."

Elle se releva, et observa la foule des curieux. Le regard qu'ils posaient sur Akura lui fit mal. Alors elle s'adressa à sa Kage, d'une voix claire et profonde :

-Regarde-les, Akura !!! Tu n'as aucune raison de baisser la tête.

Elle se tourna vers la foule et continua :

-Et vous aussi, regardez-la !!! Voici votre Kage, voici celle qui depuis le début s'est battue pour vous !!! Elle a créé ce village afin de vous donner un toit, elle vous a laissé édicter vos propres règles afin que vous puissiez vivre dans l'harmonie et la liberté, et elle a lutté chaque jour afin de protéger Ea- vous protéger !!! Vous l'aimiez dans le calme, pourquoi chercher en elle une coupable dans cette période troublée? Je vous le dis, Akura est innocente !!! Je me suis trouvée aux premières loges des évènements, j'ai vu ce qu'il s'est passé et je connais la raison de ces massacres. Croyez bien qu'ils ont été effectués contre son gré. Plusieurs témoins pourront vous le confirmer. Croyez bien qu'elle a souffert, du début jusqu'à la fin, de vous savoir en danger. Croyez bien qu'elle souffre encore, écrasée sous le poids de ce qu'elle n'a pas commis !!! Pourquoi se battre, au moment même où Ea n'a besoin que d'union entre nous? Pardonnez à Akura, je vous en conjure...

Sa voix, nimbée de chagrin, trembla. Elle n'était pas habituée à parler en public, mais elle ne pouvait s'empêcher de dire ce qui envahissait son coeur. Elle enveloppa la foule des yeux, tandis qu'une partie d'elle-même pensait :

"Désolée Akura...Je suis désolée de te pousser à affronter tout celà, alors que tu n'as besoin que de calme. Mais tu dois te relever. Il fallait que tu saches que nous sommes avec toi..."

Akura sursauta.

*Je ne savais pas qu'elle était capable de me faire des coups aussi pendables...*

Sa capuche tomba de son visage, libérant ses cheveux noirs et montrant son visage où le sang coulait sur sa peau pâle. Elle fixa les villageois sans ciller, sans un regard de défi. Elle ne regardait malgré tout pas Akiyo, à défaut de l'avoir entendue. Au bout d'un instant où le silence avait plané sans retenue, elle lança à la ronde:

-... Salut.

Elle continua sans broncher.

-Il y a très très longtemps un salaud de première a décidé que je serai son arme. Mais pas de chance ça n'a pas marché. Par contre, j'ai gardé ses quelques petits "cadeaux" destinés à me rendre plus puissante... hé ben on peut dire que ça a marché... parmi ses cadeaux, y'avait une entité. Ce genre d'entité que l'on appelle Bijuu. Bon je sais vous allez tout de suite vous imaginer un gros animal qui s'amuse à tout détruire partout, mais voilà... Kara, le démon en moi n'a pas le même but. Elle, ce qui l'intéresse, c'est de détruire entièrement un être... ainsi...

Elle pris un kunai et se fendit le bras dans le sens de la longueur. Ce dernier cicatrisa, bien entendu.

... ainsi comme vous le voyez, cette chose m'empêche même de vouloir mettre fin à mes jours. Mais bref, je me suis égarée, c'était nécessaire. La raison de l'état d'Ea, c'est Kara, pas moi. Peut-être aurais-je dû l'arrêter, mais... mais sous-estimer la puissance d'un démon... c'est facile. Alors maintenant si ça vous amuse vous pouvez me blâmer, si vous avez peur vous pouvez partir, mais à part quelques uns (je ne dit pas qu'ils sont négligeables), peu ont réellement été blessés ou sont morts. Maintenant j'ai réussi à réfréner cette horreur. Alors que ceux qui veuillent partir partent, mais vous aurez peu de chances en étant blessés. Mon bras droit est plus calée en soin que moi, elle pourra vous aider...

Puis elle rabattit le capuchon sur son visage. Un moine s'avança vers elle.

-Akura... j'ai assisté au massacre, et j'ai vu aussi que vous n'aviez pas la même lueur dans les yeux... faire des erreurs est humain, et Dieu sait voir votre véritable valeur...

Akura grimaça.

-Bien sûr... merci. Maintenant...

Elle se retourna, s'enfila dans une autre ruelle. Son âme resta auprès d'Akiyo.

Eichiro arriva, après un sommeil assez profond dans son lit. Il été sorti en direction d'Ea, arrivant dans une ruelle, il sentit que Kemi été ici, il y as peu de temps, mais il été parti. Eichiro se demanda avec qui il aurait pu avoir envie de parler dans Ea. Après mur reflexion, la réponse été assez simple, Akura. Eichiro marcha en regardant les nuages, c'était assez jolie, mais une masse noir approché. Eichiro s'assit en la regardant. Son instinct lui dit qu'il se tramais quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Ayant mis cette pensée en arrière, il chercha Akura qui ne devait pas être loin. Il s'enfila dans une petite ruelle et renversa Akura. Eichiro s'approcha.

"A..Akura, est-ce qu'use moi je ne t'avais pas vu, ça va aller? Au faite, j'aimerai te demandé quelque chose est aussi de t'en dire une autre. Tous d'abord, cela concerne ma promesse que je t'ai faite."

Eichiro souffla et se remit à parler

"Tu te rappelle en quoi elle consistait, je pense. Eh bien, je ne l'ai pas respecté dans un sens, mais dans l'autre, je ne l'ai pas fait pour toi... J'ai esayé de la respecté, mais pour sauver le village j'y ai été contraint de te sauver, toi au rsique de ma vie..."
Eichiro la regarda. Puis il secoua sa tête.

" Voila c'est dit.... Est-ce que tu as rencontré Kemi, j'ai comme senti sa présence il y a peu?"

Eichiro regardait droit dans ses yeux, l'espoir que Akura le pardonne. Il leva les yeux et vit Akiyo pas loin avec l'âme d'Akura. Il fit alors une allusion avec la masse noir de tout à l'heur...

Me voila de retour, enfin je l'éspère

HRPG: Désolée de ne pas prolonger ce post mais dans le rp y'a une autre urgence (Voir "Acte IV: Experfiego, le réveil", à Ea...)

Akura regarda Eichiro puis baissa les yeux.

-Au moins toi tu as mis au clair cette histoire de promesse... et maintenant c'est fait alors... on ne peut rien y changer... par contre il semblerait que les villageois s'imaginent que je suis la cause de tous leurs malheur...

Sur ce, elle s'enfonça dans les rues. Elle avait honte de parler à Eichiro car elle savait que par sa faute il s'était retrouvé dans le coma... elle aurait dû retenir Kara, ne pas se résigner trop tôt... tout le contraire de ce qu'elle avait fait... elle se sentait coupable. C'est pour ça qu'elle partit, sans verser une larme, sans dire un mot de plus.

[HRPG] : Oh, je croyais qu'on avait mis au clair cette promesse... Désolée Embarassed

On en parlera après, si tu veux.

hrpg : En faite, je l'ai fait comme cela car Akura commençait à mettre dans tous ses posts que je n'avais pas respecté sa prommesse....

HRPG:

désolée!! Même si maintenant ça n'a plus trop d'importance...

Non, ca en avait... Espérons que puisse revenir les temps calmes où l'on pourra en discuter...

» Enfin... libre...